ARCHIVES 2016
RALLYE Découverte
Je viens de questionner WIKIPEDIA. Pour le mot rallye il y a 7 définitions. Pour le mot découverte il y a 8 définitions. Pour le l'expression rallye découverte il n'y a rien, c'est une exclusivité de LAMC! Nous lançons un concours pour trouver une définition à cette formule afin de l'inclure dans WIKI...
Vendredi 20 mai, dès potron-minet, 18 voitures ont rendez vous à Saint Martin de Crau pour prendre le départ du 4ème très célèbre Rallye découverte organisé par notre club. (A peine quelques mots et j'écris déjà de bêtises). Comment des voitures peuvent-elles avoir rendez vous? Ce sont en fait 18 équipages, (on ne va pas faire le décompte exact des familles normales ou monoparentales de ces autos), qui se présentent pour recevoir leur carnet de route, leur plaque souvenir, mais surtout pour absorber un café chaud et des viennoiseries avant de s'élancer pour trois jours de balade "au pays des Huguenots et des Camisards".
Comme le nom du village de départ l'indique, nous sommes dans la Crau, un pays ou le soleil brille au moins 300 jours par an, mais où le Mistral souffle presque aussi souvent. Et ce matin, bien sûr, il y a du Mistral! Un présentateur du bulletin météo dirait probablement que "nous sommes au dessous de la moyenne saisonnière des températures ". Départ en deux groupes, comme souvent, et nous voilà partis en direction des Cévennes, une direction que nous prenons souvent pour nos rallyes, mais Michel s'est encore "décarcassé" pour nous trouver un itinéraire que nous n'avions encore pas pris.
Il fait un temps magnifique, nous nous éloignons petit à petit de la zone couverte par le Mistral et la Tramontane et nous nous fondons dans le paysage gardois et ses nombreux vignobles, alors, quoi de plus naturel que de faire une halte dans une cave locale pour une dégustation.
J'en vois, là, derrière leur écran, qui sont impatients que je leur décrive des anecdotes croustillantes, et bien, ils vont être déçus, il ne s'est rien passé de spécial pendant ces trois jours. On se méfie de plus en plus de moi maintenant, plus personne ne me raconte rien, et s'il se passe quelque chose d'insolite, un petit groupe se précipite pour m'éloigner de la zone "chaude" afin que je ne puisse rien voir et rien entendre. La seule mésaventure connue, c'est moi qui en suis la victime. En nous rendant au rendez vous de départ, le chauffage de la voiture s'est mis en marche tout seul, à fond, et nous l'avons subi ou apprécié tout au long du rallye. Je vous en reparlerai peut être.
Nous nous dirigeons vers les Cévennes, le pays des Huguenots et des Camisards, le but de notre rallye. Mais après 105 km de route, il faut s'alimenter. A la station thermale de Allègre les Fumades nous allons nous restaurer et déguster un bon couscous, le plat traditionnel local. Le grand parking est ombragé, et même si tu arrives en queue du 2ème groupe, chose rare, pour une fois, tu as une place à l'ombre. Une très belle SIMCA 1100 Spéciale de 73 est garée sous un arbre. Ce sont des amis de Maurice et Elisabeth, Henry et Monique, nouveaux membres du club, qui nous ont rejoins pour participer à cette sortie. Ils viennent de la drome toute proche. Bienvenue à eux.
Dans certaines stations thermales il y a un casino, c'est le cas de celle ci. Pas un super marché où tu vas faire tes courses en poussant un chariot, mais un de ces lieus où tu vas te soulager de tes économies. Quoi de plus tentant et de plus excitant que d'essayer de mettre des jetons dans la fente d'une machine à sous et d'espérer entendre le doux tintement des pièces qui tombent dans la "bassine"? Tu joues, tu perds un peu, tu gagnes un peu, tu reperds, tu regagnes, tu rejoues tout ce que tu as gagné et finalement tu as tout perdu! Sinon, comment veux tu qu'il vive le casino?
Nous reprenons la route. Il fait un temps splendide. Quel bonheur de rouler en cabriolet décapoté avec le chauffage bloqué à fond! Je ne vais pas te raconter les paysages, si tu y étais tu les à vus, si tu n'y étais pas fallait venir, c'était beau. A Florac, il y a le Grand hôtel du parc, c'est là que nous logeons pour deux nuits. Les autos prennent place tant bien que mal sur le parking. Pour être allé sur internet voir comment était cet hôtel, -le parc-, (nom de l'hôtel), est à la hauteur des photos. De la verdure, des fleurs, des arbres centenaires, ... Quand tu arrives dans la chambre, ... tu n'as pas vu cette photo là! "J'ai du me tromper de site"! Une chambre de poupée. L'espace entre le lit et le mur est compté. Heureusement que je suis svelte et mince, sinon ... problème. La salle de bains est à l'image de la chambre, mais la cabine de douche permet de se laver correctement, (ce qui n'est pas le cas partout). Mais c'est tout de même très propre et douillet.
Samedi, le programme de la journée est chargé. Après une soixantaine de kilomètres, la visite commentée du " Musée du désert" est au programme. Si vous ne connaissez pas, c'est intéressant et instructif, une partie de notre histoire et de notre patrimoine nous est y révélée. Il faut y aller. Le déjeuner est pris dans un beau restaurant, Le Padirac,, un site magnifique et un repas de qualité. Mais nous n'avons pas le temps de nous attarder. Le train à vapeur des Cévennes nous attend à 15h00 à Anduze pour une ballade aller retour à Saint Jean du Gard. Cette ancienne ligne SNCF revit grâce à une association dynamique, et ce petit voyage en train à vapeur permet de revenir à la fois dans les conditions d'un voyage au siècle dernier et de découvrir des paysages admirables.
Le parcours du dimanche matin est modifié à cause d'un éboulement sur une route que nous devions emprunter. Départ en un seul groupe, et "navigation" à vue. Ne jamais quitter de vue l'auto qui te suit, cet itinéraire n'étant pas dans le road book. Le temps est gris, la température a fortement chuté, le vent violent est froid. Avec le chauffage bloqué à fond nous roulons tout de même vitres ouvertes. Nous traversons des paysages magnifiques, avec, par ci, par là, des étendues couvertes de narcisses. Il faut maintenir une bonne moyenne, car nous avons rendez vous à 10 h 00 pour visiter l'Abime de Bramabiau. Ce site classé, au cœur de parc national des Cévennes, est le berceau de la spéléo française. La rivière du Bonheur, qui au fil des millénaires a creusé son lit dans le massif calcaire, est une curiosité. La découverte de cette galerie de 800 mètres sous le Causse de Camprieu a enchanté tous ceux qui y ont participé. Après cette visite "sportive", le repas de midi est le bienvenu. Tous les repas que nous avons pris pendant ce rallye ont été variés et de qualité.
Le moment de rentrer à la maison est venu. Le temps n'est pas très agréable, depuis ce matin il fait froid, de petites averses nous arrosent, le soleil fait de temps en temps quelques courtes et pales apparitions. Comme à l'aller, Michel a déniché des petites routes, (pas toujours en bon état), qui nous permettent d'éviter la traversée de Nîmes et tous les désagréments que cela comporte.
Sur le parking de l'aire des Cantarelles, de grosses goutes de pluie s'écrasent sur les pare brise. les adieux seront chaleureux mais brefs. Rendez vous à Pelissanne puis en Sardaigne pour ceux qui participeront.
Habituellement je n'ai pas la possibilité de vous raconter comment sont résolus les pannes et soucis mécaniques dont certains sont victimes pendant les sorties. Pour mon chauffage bloqué ouvert, c'était tout bête. Après avoir trouvé le schéma de l'installation sur internet, le mystère de cette usine à gaz a vite été résolu. Toutes les vannes, clapets et autres parties mobiles sont commandés par dépression et pilotés par des sondes et capteurs de toute sorte. Le petit tuyau qui ouvre ou ferme la vanne d'arrivée d'eau chaude s'était déconnecté. Le moins facile étant de le repérer et d'y accéder.
https://drive.google.com/folderview?id=0B7hlmb-UPwpjNEw1MmpYdEFSVnc&usp=sharing