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ARCHIVES 2016

RALLYE Découverte

Je viens de questionner WIKIPEDIA. Pour le mot rallye il y a 7 définitions. Pour le mot découverte il y a 8 définitions. Pour le l'expression rallye découverte il n'y a rien, c'est une exclusivité de LAMC! Nous lançons un concours pour trouver une définition à cette formule afin de l'inclure dans WIKI...

Vendredi 20 mai, dès potron-minet, 18 voitures ont rendez vous à Saint Martin de Crau pour prendre le départ du 4ème très célèbre Rallye découverte organisé par notre club. (A peine quelques mots et j'écris déjà de bêtises). Comment des voitures peuvent-elles avoir rendez vous? Ce sont en fait 18 équipages, (on ne va pas faire le décompte exact des familles normales ou monoparentales de ces autos), qui se présentent pour recevoir leur carnet de route, leur plaque souvenir, mais surtout pour absorber un café chaud et des viennoiseries avant de s'élancer pour trois jours de balade "au pays des Huguenots et des Camisards".

Comme le nom du village de départ l'indique, nous sommes dans la Crau, un pays ou le soleil brille au moins 300 jours par an, mais où le Mistral souffle presque aussi souvent. Et ce matin, bien sûr, il y a du Mistral! Un présentateur du bulletin météo dirait probablement que "nous sommes au dessous de la moyenne saisonnière des températures ". Départ en deux groupes, comme souvent, et nous voilà partis en direction des Cévennes, une direction que nous prenons souvent pour nos rallyes, mais Michel s'est encore "décarcassé" pour nous trouver un itinéraire que nous n'avions encore pas pris.

Il fait un temps magnifique, nous nous éloignons petit à petit de la zone couverte par le Mistral et la Tramontane et nous nous fondons dans le paysage gardois et ses nombreux vignobles, alors, quoi de plus naturel que de faire une halte dans une cave locale pour une dégustation.

J'en vois, là, derrière leur écran, qui sont impatients que je leur décrive des anecdotes croustillantes, et bien, ils vont être déçus, il ne s'est rien passé de spécial pendant ces trois jours. On se méfie de plus en plus de moi maintenant, plus personne ne me raconte rien, et s'il se passe quelque chose d'insolite, un petit groupe se précipite pour m'éloigner de la zone "chaude" afin que je ne puisse rien voir et rien entendre. La seule mésaventure connue, c'est moi qui en suis la victime. En nous rendant au rendez vous de départ, le chauffage de la voiture s'est mis en marche tout seul, à fond, et nous l'avons subi ou apprécié tout au long du rallye. Je vous en reparlerai peut être.

Nous nous dirigeons vers les Cévennes, le pays des Huguenots et des Camisards, le but de notre rallye. Mais après 105 km de route, il faut s'alimenter. A la station thermale de Allègre les Fumades nous allons nous restaurer et déguster un bon couscous, le plat traditionnel local. Le grand parking est ombragé, et même si tu arrives en queue du 2ème groupe, chose rare, pour une fois, tu as une place à l'ombre. Une très belle SIMCA 1100 Spéciale de 73 est garée sous un arbre. Ce sont des amis de  Maurice et Elisabeth, Henry et Monique, nouveaux membres du club, qui nous ont rejoins pour participer à cette sortie. Ils viennent de la drome toute proche. Bienvenue à eux.

Dans certaines stations thermales il y a un casino, c'est le cas de celle ci. Pas un super marché où tu vas faire tes courses en poussant un chariot, mais un de ces lieus où tu vas te soulager de tes économies. Quoi de plus tentant et de plus excitant que d'essayer de mettre des jetons dans la fente d'une machine à sous et d'espérer entendre le doux tintement des pièces qui tombent dans la "bassine"? Tu joues, tu perds un peu, tu gagnes un peu, tu reperds, tu regagnes, tu rejoues tout ce que tu as gagné et finalement tu as tout perdu! Sinon, comment veux tu qu'il vive le casino?

Nous reprenons la route. Il fait un temps splendide. Quel bonheur de rouler en cabriolet décapoté avec le chauffage bloqué à fond! Je ne vais pas te raconter les paysages, si tu y étais tu les à vus, si tu n'y étais pas fallait venir, c'était beau. A Florac, il y a le Grand hôtel du parc, c'est là que nous logeons pour deux nuits. Les autos prennent place tant bien que mal sur le parking. Pour être allé sur internet voir comment était cet hôtel, -le parc-, (nom de l'hôtel), est à la hauteur des photos. De la verdure, des fleurs, des arbres centenaires, ... Quand tu arrives dans la chambre, ... tu n'as pas vu cette photo là! "J'ai du me tromper de site"! Une chambre de poupée. L'espace entre le lit et le mur est compté. Heureusement que je suis svelte et mince, sinon ... problème. La salle de bains est à l'image de la chambre, mais la cabine de douche permet de se laver correctement, (ce qui n'est pas le cas partout). Mais c'est tout de même très propre et douillet.

Samedi, le programme de la journée est chargé. Après une soixantaine de kilomètres, la visite commentée du " Musée du désert" est au programme. Si vous ne connaissez pas,  c'est intéressant et instructif, une partie de notre histoire et de notre patrimoine nous est y révélée. Il faut y aller. Le déjeuner est pris dans un beau restaurant, Le Padirac,, un site magnifique et un repas de qualité. Mais nous n'avons pas le temps de nous attarder. Le train à vapeur des Cévennes nous attend à 15h00 à Anduze pour une ballade aller retour à Saint Jean du Gard. Cette ancienne ligne SNCF revit grâce à une association dynamique, et ce petit voyage en train à vapeur permet de revenir à la fois dans les conditions d'un voyage au siècle dernier et de découvrir des paysages admirables.

Le parcours du dimanche matin est modifié à cause d'un éboulement sur une route que nous devions emprunter. Départ en un seul groupe, et "navigation" à vue. Ne jamais quitter de vue l'auto qui te suit, cet itinéraire n'étant pas dans le road book. Le temps est gris, la température a fortement chuté, le vent violent est froid. Avec le chauffage bloqué à fond nous roulons tout de même vitres ouvertes. Nous traversons des paysages magnifiques, avec, par ci, par là, des étendues couvertes de narcisses. Il faut maintenir une bonne moyenne, car nous avons rendez vous à 10 h 00 pour visiter l'Abime de Bramabiau. Ce site classé, au cœur de parc national des Cévennes, est le berceau de la spéléo française. La rivière du Bonheur, qui au fil des millénaires a creusé son lit dans le massif calcaire, est une curiosité. La découverte de cette galerie de 800 mètres sous le Causse de Camprieu a enchanté tous ceux qui y ont participé. Après cette visite "sportive", le repas de midi est le bienvenu. Tous les repas que nous avons pris pendant ce rallye ont été variés et de qualité.

Le moment de rentrer à la maison est venu. Le temps n'est pas très agréable, depuis ce matin il fait froid, de petites averses nous arrosent, le soleil fait de temps en temps quelques courtes et pales apparitions. Comme à l'aller, Michel a déniché des petites routes, (pas toujours en bon état), qui nous permettent d'éviter la traversée de Nîmes et tous les désagréments que cela comporte.

Sur le parking de l'aire des Cantarelles, de grosses goutes de pluie s'écrasent sur les pare brise. les adieux seront chaleureux mais brefs. Rendez vous à Pelissanne puis en Sardaigne  pour ceux qui participeront.

Habituellement je n'ai pas la possibilité de vous raconter comment sont résolus les pannes et soucis mécaniques dont certains sont victimes pendant les sorties. Pour mon chauffage bloqué ouvert, c'était tout bête. Après avoir trouvé le schéma de l'installation sur internet, le mystère de cette usine à gaz a vite été résolu. Toutes les vannes, clapets et autres parties mobiles sont commandés par dépression et pilotés par des sondes et capteurs de toute sorte. Le petit tuyau qui ouvre ou ferme la vanne d'arrivée d'eau chaude s'était déconnecté. Le moins facile étant de le repérer et d'y accéder.

 

          loisir photo03

    https://drive.google.com/folderview?id=0B7hlmb-UPwpjNEw1MmpYdEFSVnc&usp=sharing

 

 

REPAS GIBIER 2016

Dimanche matin. Il pleut. Nous avons rendez vous à 8 h 20 pour participer à notre dernière sortie de l’année, la balade qui va nous conduire à notre traditionnel repas gibier. La pluie se calme un peu, mais il ne fait pas chaud sur le parking du Val de Sibourg.

Le départ est donné, en deux groupes, aux 34 voitures inscrites. Comme toujours le parcours est libre, mais, afin de profiter des routes et paysages pittoresques pour rejoindre le restaurant, un road book est remis à chaque équipage.

Après seulement une douzaine de kilomètres, Marc s’arrête au bord de la route. Je lui demande si tout va bien, pas de problème, une bricole, l’alternateur de la MG B ne fonctionne plus. Nous poursuivons notre chemin. Cependant, après réflexion, Marc préfère rentrer à la maison. Compte tenu du temps, il faudra probablement rouler une partie de la journée avec les essuie-glaces et les feux allumés. La batterie n’ira peut être pas au bout. Il averti Michel, il nous rejoindra avec sa voiture moderne.

Eguilles, Puyricard, contournement d’Aix en Provence, et nous voilà au barrage de Bimont. Le temps est couvert, une petite pluie fine tombe par intermittence, le vent est fort et froid. C’est dommage, nous n’allons pas nous attarder à aller voir le barrage, surtout que nous distinguons à peine le fantôme de la montagne Sainte Victoire. Nous sommes en automne, finalement nous avons un temps de saison.

Nous passons à Vauvenargues où se trouve la maison d’Elisabeth et Maurice, mais elle est tout de même beaucoup moins connue et célèbre que le château de Pablo Picasso qui trône au centre du village. Le col du Sambuc, Jouques, Saint Paul lez Durance, Pont de Mirabeau, Mirabeau, La Bastidonne, et le but du circuit du matin, l’Auberge du Grand Réal qui nous a préparé un succulent et original repas gibier. Le demi-perdreau est un plat inédit pour ce rallye et une agréable variante au traditionnel sanglier et chevreuil. Cette ferme auberge est gérée par une association dont le but est l’insertion d’adultes handicapés, qui, sous le contrôle de professionnels effectuent l’apprentissage et la pratique de toutes les tâches inhérentes à la culture de la vigne, de l’olivier ou du maraichage et de l’élevage, mais aussi de la restauration. En temps normal, les menus proposés par cette auberge sont composés de denrées produites et transformées sur place à la ferme. Un point important à souligner, la bonne isolation phonique de la salle à manger.

La Tour d’Aigues, Grambois, Vitrolles en Luberon, Peypin d’Aigues, La Motte d’Aigues, l’Etang de la Bonde, Cucuron, … et enfin, le parking du collège à Cadenet pour le pot de l’amitié et la fin de ce rallye.

Pour ceux qui auront scrupuleusement suivi le road book, le kilométrage total parcouru a été de 138 km. Ils auront roulé sur des petites départementale comme nous les aimons, ils auront découvert des petits villages encore épargnés par la frénésie de la vie citadine, ils auront découvert des paysages magnifiques sous un ciel d’automne mais illuminés par les flamboyantes couleurs de cette belle saison.

Encore un très beau rallye à porter au crédit de notre équipe dirigeante de LAMC qu’une fois de plus nous remercions ardemment. Rendez vous à l’A. G. du 4 décembre, et, … vivement la prochaine saison.

19ème RALLYE 1000

19ème Rallye 1000, destination Sardaigne du 21 au 27 juin.

Mardi après midi 26 équipages doivent se retrouver à 17 heures sur le quai d'embarquement du port de Toulon. Il fait un temps splendide. Nos voitures sont absorbées par les entrailles de cet énorme bateau. L'équipage de la Corsica Ferries est très efficace pour faire ranger les autos dans les immenses garages, puis pour dispatcher les voyageurs dans leurs cabines. Une douche, l'apéro au bar du bord, le ferry a largué les amarres à 19 h 30 précises, dîner libre dans l'un des restaurants du navire, puis ... dodo.

La nuit sera courte, nous accostons à Porto Torres à 5h45 avec réveil une heure avant. Un café, un croissant, et nous débarquons sur, comme il est inscrit sur la plaque de rallye, l'ile des beautés. Comparée à la Corse (l'ile de beauté), la Sardaigne est environ trois fois plus étendue. Le drapeau Corse (une tête de Maure sur fond blanc) et le drapeau Sarde (quatre têtes de maures sur fond blanc séparées par une croix rouge), on pourrait naïvement imaginer, comme je l'ai fait, que la Sardaigne est trois à quatre fois plus belle que la Corse.

Quelle déception, Porto Torres est une ville industrielle, assez sinistre, avec ses usines, ses entrepôts, ses friches, qui donnent, en plus, une impression d'abandon. C'est pourtant, théoriquement, l'heure de la prise de travail. Je n'ai pas ressenti cette effervescence, cette agitation, cette excitation, cette fièvre traduites par les embouteillages que nous vivons nous dans nos zones fortement industrialisées. Au fil des kilomètres, nous nous éloignons de ces endroits industriels pour pénétrer dans des territoires plus ruraux,  plus agricoles, mais tout aussi sinistres. Là, je vous fais part de mes impressions personnelles, pas forcément partagées par les autres participants.

Un arrêt, pour prendre un petit déjeuner plus consistant, est programmé dans un village de la côte nord ouest, un petit port de pêche coloré où nous nous installons à une terrasse surmontant une eau claire, poissonneuse, transparente et limpide.

Toujours suivant mon impression personnelle, nous traversons des campagnes, des villages sans vie apparente, brûlés par le soleil, parsemés de maisons en construction dont le chantier est abandonné depuis longtemps et qui ne seront probablement jamais finies. Il n'y a pas d'arbres, il n'y a pas d'ombre, tout est écrasé et brûlé par le soleil déjà très présent en ce début de matinée. Malgré la présence de plusieurs véhicules de ramassage d'ordures ménagères, de nombreux sacs d'ordures sont jetés le long des routes par les autochtones.

Les paysages s'améliorent, sans plus. La nature est toujours écrasée par un soleil radieux et brulant, la végétation est constituée de buissons et de petits bosquets assoiffés. Les rares moutons disséminés dans les champs broutent une herbe sèche et tentent de se mettre à l'abri sous une ombre trop rare. L'heure du repas approche, nous sommes à proximité d'un aérodrome, tout à coup, sortie de nulle part, une ferme auberge nous attend. Enfin un coin de fraicheur où nous allons pouvoir tenter de nous acclimater à ces conditions météo torrides. Je n'ai pas assez de vocabulaire à ma disposition pour décrire ce lieu paradisiaque, ni, surtout, pour décrire le somptueux banquet qui nous attend, de l'apéro aux nombreux plats succulents jusqu'au café et au digestif.

Il faut tout de même reprendre la route, le road-book est épais et il nous reste encore bon nombre de kilomètres à parcourir pendant ce rallye. Nous passons de nouveau aux environs de Porto Torres et de ses paysages sinistres, pour nous diriger vers la côte nord de l'ile. La route nous conduit tour à tour sur le bord de mer et l'intérieur des terres. La mer est magnifique, claire, transparente, une invitation à s'y tremper! L'intérieur est désert, herbe sèche, quelques arbustes malingres, quelques moutons qui se serrent sous l'ombre de quelques rares oliviers rabougris. Les villages sont déserts, les habitants se reposent "au frais" dans leurs maisons. Seuls les touristes que nous sommes osent affronter cette canicule à cette heure de la journée. Lors d'une halte pour admirer le paysage, deux lions s'accrochent. Didier, distrait par la beauté du paysage, n'arrête pas à temps son coupé 404 et tape sèchement l'arrière du cabriolet 304 de Robert qui vient de stopper. Nous arrivons à l'hôtel, et quel hôtel, il n'y a rien à redire. Si nos organisateurs pouvaient nous proposer un hôtel comme ça à chaque rallye, moi, je pars toutes les semaines. Le repas qui nous y est servi est à la hauteur de l’hébergement.

A la fin du repas, Michel, notre Président, organise une petite réunion pour nous informer que l’un des membres de notre club crée des embrouilles à notre association. Mais ceci est une autre histoire. C’est une affaire interne qui devra se régler en interne.

Jeudi nous partons découvrir la côte nord-ouest de l’île. Première panne, le démarreur de la R15 de Maurice fait des caprices. Annick va devoir pousser l’auto. Les paysages du bord de mer sont magnifiques, ceux de l’intérieur ont aussi beaucoup de charme, mais, moi, je suis toujours marqué par cette sècheresse, ce manque de forêt. Ces collines désertiques ont du, à maintes reprises, être dévastées par les incendies. Nous arrivons à Bosa, un gentil petit port, et un restaurant accueillant où nous est servi un repas de la mer Sarde typique. Si tu n’aimes pas les pates et les produits de la mer tu aurais du aller dans le Cantal, tu aurais mangé de la saucisse et de l’aligot !

Pour le retour, le circuit nous emmène sur des routes de montagne, mais je ne vais que moyennement l’apprécier. En effet, arrivant à un carrefour, je rétrograde, et voilà ma commande de boite qui se déboite un une tringle qui fait des étincelles sur la chaussée. Je me gare tant bien que mal en me demandant comment je vais bien pouvoir me débrouiller. Bien entendu, ceux qui étaient derrière moi s’arrêtent pour prendre « des nouvelles ». Finalement Lucien et Norbert prennent les choses en main, et avant que nous ayons réalisé ce qui nous arrivait, ils effectuent une réparation de fortune, mais de qualité, ce qui nous permettra de continuer notre voyage et de rentrer sereinement à la maison. Encore un grand merci à eux. (La pièce à 1,66 € TTC est commandée).

Les amateurs de baignade ont le choix entre la piscine de l’hôtel ou la plage à quelques centaines de mètres. Pour agrémenter le bon dîner, des musiciens nous produisent un agréable concert. C’est encore la fête de la musique trois jours après.

Vendredi, nous avons matinée et repas libre. Une bonne occasion pour aller visiter Castelsardo. Comme chaque fois que nous avons un moment de libre pendant un rallye, c’est la ruée sur les commerces pour trouver les souvenirs à rapporter aux enfant, petits enfants et amis. De plus, c’est jour de marché. Un beau marché, mélange de couleurs, de senteurs, de fraicheur … Robert et Marie ont d’autres soucis. Le cabriolet 304 ne veut plus avancer. Gaston, l’ancien garagiste, se précipite au chevet de l’auto malade. Equipage de Pelissanne, un mécanicien Pélissannais doit les aider ! Le diagnostic s’avère difficile. Mais Gaston est un homme d’expérience et finalement la panne est détectée. C’est la bobine qui est branchée « à l’envers ». Les polarités sont inversées. C’est surprenant que cette auto, achetée en janvier, ait pu rouler aussi longtemps dans ces conditions. La bobine aurait pu exploser.

Michel nous a indiqué plusieurs restaurants dans le road-book. Castelsardo est considéré comme la capitale de la langouste et du homard en Sardaigne. Forcément nous allons tous nous retrouver dans ces restaurants spécialisés dans les produits de la mer. Pour notre part, le repas a été excellent.

Rendez vous est donné à 15 heures au parking du stade. Départ de la cinquième étape. Nous longeons la côte, entre mer et montagne en traversant des paysages grandioses. En arrivant à l’hôtel, une importante fuite d’huile est décelée sur la Spit de Magali. Visite au garage du coin, rendez vous est pris pour le lendemain matin. L’hôtel est un trois étoiles, comme celui des deux nuits précédentes. Si les deux sont des trois étoiles, nous ne sommes pas dans la même galaxie.  Si nous avions commencé par celui-ci, nous l’aurions probablement trouvé convenable, avec ses petits appartements douillets dans des bâtiments construits dans un grand parc ombragé. Mais les appartements n’étaient pas tous les mêmes, et en plus, comme nous sommes tous arrivés au même moment, nous avons tous allumé la clim en même temps. Résultat, le réseau électrique n’a pas supporté le choc de cette forte hausse de consommation et tout a disjoncté. Plus de lumière, plus de clim, plus de télé … Pour la télé, ce n’est pas trop grave, ce sont de vieux postes à tube cathodique sur lesquels n’apparait pas la totalité de l’image, alors … La plage est proche, et ceux qui le souhaitent peuvent aller se baigner. Le repas est tout de même de qualité.

Samedi matin nous descendons vers le sud. Destination Cala Gonone. Le parking sur le port nous est réservé. La police municipale nous attend, nous fait garer et surveille nos autos. Nous embarquons sur un bateau pour aller visiter la grotte du « bœuf marin », autrement dit du phoque moine. Hélas, l’activité humaine a chassé depuis longtemps cet animal de cette grotte marine où il se plaisait. Depuis des milliers ou millions d’années, la rivière et la mer se rejoignent dans cette magnifique grotte qu’une guide parlant parfaitement le français nous fait découvrir. « Rebateau «  pour revenir au port et aussi au restaurant où nous dégustons de nouveau un succulent menu Sarde à base de produits de la mer. Pendant que nous visitions la grotte, Magali nous a rejoins, la panne n’était pas grave, en fait la boite de vitesses avait été trop remplie et c’est le surplus qui coulait. En revanche, en roulant rapidement sur la voie rapide, la voiture a beaucoup chauffé. La encore, Jean Claude, en mécanicien averti, a « tordu » la plaque d’immatriculation qui obturait une partie du flux d’air de refroidissement et tout est rentré dans l’ordre.

Pour le retour, nous empruntons des routes de montagne. Les paysages sont grandioses. A certains moments, sous certains angles, une montagne m’a fortement rappelé la Sainte Victoire. Si Paul Cézanne était allé en Sardaigne, il aurait surement fait la comparaison. En cours de route, au milieu des montagnes, nous faisons halte à un bar-refuge, où un refuge-bar qui est plus que le bienvenu. Il fait très chaud, la course à la boisson fraiche est lancée. Probablement qu’avec notre visite ce cafetier a fait son chiffre d’affaire du mois. Retour à l’hôtel, remise en marche des clims en même temps et recoupure d’électricité. Heureusement la plage et la mer sont toujours là pour aller se rafraichir.

Pour la dernière soirée passée en Sardaigne, le club offre un bel apéritif à tous les participants. C’est l’hôtel qui se charge de la préparation et du service. Il fait beau, nous sommes sur la terrasse du restaurant, c’est magnifique.

Dimanche, départ à 9 heures pour une grosse centaine de kilomètres pour découvrir la côte nord-est. Les paysages sont admirables, les villes et les villages sont accueillants, vivants, colorés. Cette partie de la Sardaigne est plus riche et beaucoup plus touristique que la côte nord-ouest. De grands yachts sont ancrés dans les petites anses, de nombreux bateaux de loisir naviguent le long des rivages, la circulation sur la route est plus dense. Lors de la halte du matin, nous découvrons un panorama splendide. La Bagherra de Bernard et Roselyne chauffe exagérément. Le ventilateur électrique ne tourne plus. Les contacts régulateur de température sont oxydés, le courant ne passe plus. La solution retenue, brancher le ventilo en direct, il tournera en continu, mais vu la température de la journée ce ne sera pas gênant.

 Le restaurant où nous allons prendre notre dernier repas insulaire est en pleine campagne. Sur l’immense parking on pourrait organiser une énorme bourse d’échange. Le repas est typiquement Sarde cette fois encore, toujours au moins deux plats de pates, mais pas de produits de la mer, de la charcuterie locale et du cochon de lait grillé. Un délice. Nous avons le temps de nous rendre à l’embarcadère de Golfo Aranci, seulement une trentaine de kilomètres. Les épaisses pelouses ombragées du restaurant sont une invitation à la sieste et peu d’entre nous résistent.

Le bateau est le même qu’à l’aller. Notre installation à bord est rapide, comme habituellement avec Corsica ferries. Nous prenons la mer, comme de vieux habitués de la traversée, douche, visite à la boutique du bord, apéro au bar, repas dans l’un des restaurants et nous avons juste le temps de grimper sur le pont pour assister à l’embarquement de l’escale de Porto Vecchio en Corse. Un vent violent souffle au large, mais le bateau est gros et l’équipage navigue de manière à ne pas nous incommoder. La nuit est douce et sereine. A 7 heures 30 nous débarquons à Toulon. Nous nous sommes dit au revoir à bord, car la configuration du quai ne permet pas d’arrêt. Contrairement à l’aller, où, avec Josette, nous avions pris le temps d’aller flâner sur le bord de mer pour voir la fameuse Tour Royale et le Bathyscaphe, détenteur du record de profondeur de plongée dans les années 50, avant d’embarquer, nous nous engouffrons sur l’autoroute et direction la maison. Rien n’a changé. Un Mistral violent souffle pour nous souhaiter un bon retour « au nid ».

Bien sûr, en tant qu’habitués des rallyes proposés par LAMC nous allons remercier Michel et son équipe pour cette belle semaine de ballade dans cette ile superbe.

Une fois, n’est pas coutume, je vais me permettre un petit commentaire pour exposer pourquoi tout se passe toujours bien dans nos rallyes. Pendant des mois, Michel, en liaison permanente avec Marie-Jo (c’est évident), mais aussi avec Christian et Sylvette, passe des heures, sur internet pour chercher des hôtels, des restaurants, qui sont l’ossature de nos parcours. En effet, ce sont ces points stratégiques qui déterminent l’harmonie du circuit qui nous sera proposé. Ce n'est pas aussi facile qu'on pourrait le croire que de trouver des établissements capables et disposés à fournir 25 à 30 chambres, à servir 50 à 60 repas (de bon niveau) et ceci à des prix LAMC. Imaginer, créer et réaliser un road-book précis, juste à 100 mètres près qui t’assure, même si tu te retrouves tout seul de pouvoir rejoindre le but de l’étape en toute confiance. Pour arriver à ce résultat, depuis des semaines, Michel passe des heures devant son écran à faire cheminer « le petit bonhomme » dont il nous parle souvent. Il trace le parcours mètre par mètre, revient en arrière afin de s’assurer qu’il n’y a pas une autre route parallèle plus pittoresque ou plus attrayante, il vérifie qu’il n’y ait pas de « piège » afin de nous les signaler et de nous alerter. Tu as essayé, toi, de faire un petit tracé, même très court, de te promener avec le « petit bonhomme » et de signaler tous les carrefour, avec les distances exactes entre chaque, sans te tromper de sortie dans le rond point et en mentionnant la bonne direction ? Je ne vais pas m’étendre à énoncer tout le travail que cet exercice représente. J’ajouterais tout de même qu’habituellement, après avoir ébauché le carnet de route grâce à internet, Michel et Christian partent « sur le terrain » pour vérification. Dans le cas de la Sardaigne, bien que Christian et Sylvette soient venus passer deux jours (en partie sur leurs deniers), ils n’ont pas pu vérifier l’itinéraire. Ils se sont concentrés sur les hôtels et les restaurants, et heureusement, car ils en on trouvés qui ne correspondaient pas à l’image transmise par internet et on a pu en changer.

Alors, encore une fois, merci à Michel et son équipe, il est bon de rappeler également que tout ce travail accompli est 100 % bénévole, donc gratuit. Un grand bravo pour la préparation aussi minutieuse de ces sorties qui nous enchantent.

26ème EGOMMAGE DE PRINTEMPS 2016

Mais qui donc a encore laissé la porte ouverte?!

Un courant d'air violent et ébouriffant traverse le parking du Foirail à Grans, où nous avons rendez vous ce dimanche matin pour le départ de notre 26ème DEGOMMAGE DE PRINTEMPS. Mais c'est surtout un mistral agressif et hivernal qui dégomme et nous perturbera toute la journée.

Les 28 équipages inscrits sont reçus par POLO, le sympathique organisateur local de la mensuelle "CARS AND COFFEE" que nous remercions pour son accueil.

Plusieurs cabriolets sont au départ, mais pas un n'est décapoté, à part, bien sur, l'AC Cobra, (et pour cause!). Tu parles, même avec un filet anti remous, tu dois vite être échevelé avec un pareil vent. En plus, il fait froid.

Le programme nous annonce, comme destination, la vallée et les villages de la Cèze, et notamment Goudargues, "la Venise Provençale". Mais où sont donc passées les gondoles ? Nous n'en avons pas vues! Je suppose que la saison touristique n'étant pas encore pleinement lancée, ils ne les ont pas encore sorties!

Comme toujours, nous passons par des petites routes agréables au paysages changeants. Malgré le vent et le froid de cette journée tout de même ensoleillée, le printemps est déjà bien installé. A la pose repos du matin, nous rejoignons le premier groupe parti un quart d'heure avant nous. Devinez qui a un soucis mécanique. Afin que, une fois de plus, je parle de lui, Yann se fait encore remarquer. Capot ouvert, caisse à outils éparpillée sur le parking, il mécanique allègrement. Diagnostic: collecteur d'échappement desserré et, bien entendu, des écrous se sont fait la belle. Christian et Josette participent avec leur 504 préparée rallye-raid et font les derniers essais avant de s'embarquer dimanche prochain pour rejoindre le sol africain et participer au rallye "BABYBOOMER'S AVENTURE" pendant 10 jours sur les pistes marocaines. Vous pourrez d'ailleurs suivre leurs aventures quotidiennes sur leur site dédié. Vous connaissez Christian et son sens de l'organisation. Il a donc embarqué dans son auto de quoi faire face à la plupart des pannes (avoir des écrous filetés au pas anglais pour se dépanner dans une voiture conçue au pas métrique, faut le faire)! Il dispose donc de toute une collection d'écrous qui permettent de secourir la Cobra. Je me pose tout de même une question. Vu et surtout entendu le bruit que fait cette auto en temps normal, comment son pilote à t'il pu déceler qu'un collecteur prenait des vacances?

Il est midi, nous arrivons à l'Auberge des 4 saisons. Le menu est alléchant et le repas succulent. La salle est agréable, bien aménagée et décorée. Le point fort de cet établissement, que les convives n'ont peut-être pas tous remarqué, c'est sa bonne isolation acoustique. Nous avons pu discuter en toute tranquillité pendant tout le repas. Nous nous plaignons souvent du bruit incommodant des salles de restaurants, pour souligner et signaler, quand c'est le cas, les salles agréables à vivre.

Le vent et la température fraiche nous accompagnent toujours sur le chemin du retour qui se passe sans encombre. Nous voilà de retour de notre coté du Rhône. Signalons, avant de conclure, la petite mésaventure qui est arrivée à Claude. Il est seul à bord de sa 911 Targa, alors son "copain" lui dit, "ne t'occupes pas du road book, suis nous, ce sera plus facile et confortable pour toi". Mais en cours de route, le "copain" qui passe près de chez lui, le lâche, "je suis très fatigué, je ne vais pas jusqu'à l'arrivée, je rentre directement". Et Claude se retrouve tout seul sans savoir où il est, ou plutôt, comment rejoindre l'arrivée. Un coup de fil pour se caler sur la bonne case du carnet de route et le revoilà sur le bon chemin pour nous rejoindre.

Malgré la météo, nous avons, cette fois encore, passé une excellente journée.

MISE EN JANTES 2016

C'est le printemps!

Nous partons pour le 22ème mise en jantes. Lors de la précédente sortie je n'avais pas grand chose à vous raconter. Ce dimanche 20 mars, c'est pareil. Yann et Maurice ont essayé de faire un petit effort pour me permettre d'écrire une anecdote croustillante, mais ce sont des amateurs. Yann est tombé en panne, bon, ça peut arriver, mais avec sa voiture qui côte plusieurs dizaines ... de milliers ... d'euros, s'arrêter au bord de la route pour le bris d'un petit truc, un bout de plastique, un "bitogno" à moins de 45 centimes d'euro, c'est ballot. Il a perdu un peu de liquide de refroidissement, deux ou trois litres, la belle affaire avec son moteur qui doit en contenir une citerne. Son "SAUVEUR" s'est arrêté avec lui, avec quelques autres, pensant que, fermant le route, j'allais me précipiter pour faire des photos. Mais Michel m'a dit, par la CB, "c'est pas grave, ils se débrouillent, continue". Tout ça sent le coup monté. Alors, pour donner le change, Maurice est allé chez lui, à moins de deux kilomètres de là, pour chercher un bidon de liquide de refroidissement. Allons messieurs, vous m'avez, tous deux, raconté cette panne avec moult détails, mais croyez vous être crédibles? Tomber en panne devant le garage du copain qui va te dépanner! Un peu de sérieux! Nous vivons des sorties de club, pas des contes de fée. Si cela devait se reproduire, j'écrirai que vous n'êtes pas venus et que vous nous avez manqué.

Il fait beau ce dimanche matin que mon calendrier annonce comme le premier jour du printemps. Nous avons rendez vous à Lamanon. A moins de s'y rendre à titre privé nous ne verrons pas le platane plusieurs fois centenaire, planté, dit-on par Catherine de Médicis,  venue visiter Michel de Nostradamus , dont la frondaison s'étend sur 1250m2, qui fait la fierté et la renommée de cette commune. Café, viennoiseries, et départ pour la balade.

Comme toujours, pour gêner le moins possible la circulation, nous partons en deux groupes de 15 voitures.

Le printemps n'est pas encore prêt. Il y a bien quelques arbres en fleur pour annoncer cette belle saison, mais ce n'est pas encore l'explosion florale et bourgeonnante que nous connaitrons dans quelques jours. Au fur et à mesure que la route se déroule sous nos roues, nous découvrons des lieus, des sites, des paysages enchanteurs. Gordes, l'abbaye de Sénanque, les gorges de Vénasque, les gorges de la Nesque, Sault, le Mont Ventoux ... La douceur actuelle du climat fait que les chenilles processionnaires se multiplient et gagnent du terrain. De plus en plus de forêts de conifères sont touchées et c'est une désolation de voir ces arbres de Noël sinistrement décorés.

Nous attaquons les pentes du Géant de Provence, par Sault, ce n'est pas la route la plus difficile, mais tout de même, pour les autos des années 50, surtout pour le petit moteur de la Dauphine, c'est une épreuve. La neige fait son apparition dans le paysage et jusqu'au bord de la route. Les équipements spéciaux ne sont pas nécessaires, mais, tout de même, nous n'avons pas connu ça, fin janvier, lorsque nous avons fait la "GLISSE".

Après avoir parcouru 115 km depuis Lamanon, nous arrivons au Chalet Reynard. Le repas, dans la salle entièrement refaite à l'étage ne laissera surement pas un souvenir inoubliable à la plupart des convives, mais il était correct.

La météo avait annoncé de la pluie pour l'après midi, Mais nous sommes au Mont Ventoux et c'est de la neige qui tombe. Oh, pas de quoi paniquer, le chasse neige peut rester au garage. Juste de petits flocons minuscules et dispersés. Mais il neige!

Il nous reste encore 72 km pour rejoindre l'arrivée de cette sortie sur le parking de l'ancien pont routier suspendu qui enjambe la Durance à Mallemort.

Encore une bien belle journée entre copains que nous a proposé notre club préféré.

SAINT VALENTIN 2016

Faudra m'expliquer! Nous sommes le 21 février et nous nous retrouvons pour la sortie "saint Valentin". Je regarde mon calendrier, c'est bien celui de 2016, la Saint Valentin c'était le 14. Je ne suis pas un fanatique de toutes ces fêtes, loin s'en faut, mais tout de même, pourquoi pas le jour de l'an le 19 mars, la fête nationale le 21 septembre ou noël le 4 juin???

Michel a tenté de m'expliquer que le 14 février nous fêtons la journée des amoureux avec nos épouses et nos compagnes, et la semaine suivante avec nos maîtresses mécanisées pour ne fâcher personne, nos autos n'étant pas rancunières et n'ayant surtout pas une lecture stricte du calendrier. Bon, je veux bien, mais ce n'est tout de même pas très rationnel tout ça.

Vous attendez avec impatience le compte rendu de ce rallye, et en lisant ces premières lignes, vous vous dites:  -ça y est, il "débloque" encore notre webmaster!

Et bien non, il ne "débloque" pas le Gégé, il n'a surtout rien à dire. Bien sûr, il pourrait écrire que 35 voitures étaient au départ en faisant un décompte précis par marque et par âge, que Michel et Christian nous ont encore déniché des routes extraordinaires autour de l'étang de l'Olivier, dans cette immense plaine de Crau, au pied des Alpilles, dans le pays d'Arles et la vallée des Baux. Région magnifique où alternent les cultures de fruitiers, d'oliviers, de maraichage, de foin (le "Foin de Crau" est le seul actuellement a avoir obtenu le label A.O.C. puis A.O.P.), de pinèdes, de vestiges archéologiques  ... L'élevage y est également roi avec de nombreux troupeaux de moutons et de manades de taureaux. Je pourrais d'autant plus m'extasier que, issu d'une famille Fontvieilloise depuis plus de 120 ans, et y résidant secondairement, je croyais connaitre les moindres routes et chemins dans le voisinage de cette belle petite commune, et bien,  ... j'en ai découvert que je ne connaissais pas ...

Le  "Gégé" pourrait aussi vous raconter la météo de cette journée printanière, voire estivale, mais que vous ayez participé ou non à la sortie, vous en avez apprécié et savouré la qualité. "Il" pourrait vous décrire le site magnifique et les haras que nous avons visités, "il" pourrait vous décrire le repas que nous avons dégusté tout en découvrant un spectacle équestre de haute qualité, "il" pourrait vous narrer ce manège où évoluent de magnifiques chevaux ibériques dont nous avons pu apprécier le travail. A ce propos, faut-il plus admirer le travail du cheval ou celui de l'écuyère qui le dirige? Car ce sont des jeunes femmes qui font exclusivement travailler ces équidés! "Il" aurait pu vous parler aussi de cette usine de Tarascon, qui diffuse parfois des odeurs nauséabondes (qui nous ont épargnés ce dimanche), dont nous avons aperçu le sommet fumant de la cheminée, ou de ces énormes ventilateurs inesthétiques, bruyants et peu efficaces supposés produire de l'électricité. Mais la magie des lieux nous a fait oublier ces possibles nuisances.

Voilà, vous savez tous que LAMC nous propose des sorties et des rallyes de haut niveau ou les repas et éventuellement les hôtels sont irréprochables, des circuits paradisiaques, alors, pour moi, la grosse difficulté, quand je me retrouve devant ma feuille blanche, c'est de trouver un et j'espère des sujets à vous raconter. Et bien, en ce beau dimanche 21 février 2016, rien, "nib, comme l'on dit chez nous". Pas la moindre anecdote, pas la moindre panne, personne ne s'est perdu, même Michel, dont c'est la spécialité, ne s'est pas fait une belle tache sur sa chemise à table. Je n'ai rien a dire, rien à raconter, RIEN. C'est frustrant. J'en veux à tout les participant de ne pas avoir fait un petit effort, même infime, pour me permettre de vous faire un compte rendu du niveau que vous attendez.

La perfection n'existe pas, mais c'était parfait. C'est dommage! Cette fois-ci je ne pourrais pas exercer mes talents d'écrivain et vous exaspérer avec mon "humour" moqueur, acide et parfois douteux.

GLISSE 2016

 

S'il avait fait la sortie avec nous, le Grand Jacques Brel aurait pu chanter:

"- T'as voulu voir la neige, ... et elle avait fondu!"

Le soir du 12 ou du 13 janvier, je ne me souviens plus très bien, je n'avais pas sommeil et je me sentais en pleine forme pour écrire. Je me suis dit : et si tu faisais le compte rendu du 12ème rallye 1ère glisse, tu gagnerais du temps, et au soir du 31, en rentrant de cette balade hivernale, tu pourrais le mettre en ligne tout de suite. Je vous aurais raconté ces merveilleux paysages enneigés, ces belles routes dont les épaisses couches de neige auraient magiquement crissé sous le poids de nos pneus cloutés, ces traces d'animaux sauvages que nous aurions vues dans les champs environnants, ces forêts aux arbres majestueux croulant sous la neige, ...

Mais voilà, je suis trop honnête, je ne pouvais pas vous raconter n'importe quoi. Alors, j'ai patiemment attendu notre retour de ce beau rallye pour vous en faire le récit, le récit de la réalité. Je suis peut être moins en forme et moins poète que ce soir là, et la qualité de l'écriture va surement s'en ressentir, mais je dois m'en tenir aux faits pour mériter de garder votre confiance.

Samedi matin, 8 h 00. Café et croissants à la Cabane Bambou près de Saint Martin de Crau. Remise des road-book et des plaques souvenir. La liste des participants annonce 14 autos avec une écrasante majorité de Peugeot : une 104 ZS, deux 205 GTI 1600 et une 304 S cabriolet, la notre. Nous avons choisi cette auto, car c'est la seule pour laquelle nous disposons de 4 roues cloutées, et s'il y a de la neige nous les apprécierons, et s'il fait un beau soleil, nous pourrons décapoter.

Arles, Nîmes, Alès, ce n'est pas très marrant, nous ne sommes pas venus pour traverser des villes, ni pour rester englués dans une circulation dense et ennuyeuse. Mais le dicton nous rappelle qu'il faut souffrir pour être belle, ... tiens, c'est idiot ce que j'écris là, nous ne sommes que des machos au volant de nos autos et le dicton n'a jamais dit qu'il faut souffrir pour être beau. Enfin, il faut tout de même se "taper" cette route là pour rejoindre notre terrain de jeu favori. Nous rejoignons les Monts Lozère, ou leurs environs, je ne suis pas très doué en géographie, et en plus ce n'est pas moi qui suis chargé de lire le road-book, (je devrais écrire le carnet de route pour préserver notre belle langue française). Bientôt, nous devrions découvrir ces routes blanches et glissantes que Michel et Christian nous ont annoncées. Nous approchons du "point ravitaillement", midi va bientôt sonner aux clochers de ces beaux villages que nous traversons. La Dauphine, doyenne de cette balade, rechigne un peu à fonctionner correctement. Pourtant, elle sort d'une sérieuse révision et devrait être en pleine forme. Le repas est de qualité dans un petit restaurant coquet qui n'est ouvert que pour nous. Après une bonne pause qui aurait du lui redonner du tonus, la Dauphine rechigne toujours à redémarrer correctement. Bien entendu, tous les "spécialistes" en mécanique que nous sommes sont à son chevet. (Moi je ne fais que les photos). Si toutes les solutions préconisées pour la remettre en forme étaient mises en oeuvre, Roland aurait du soucis à se faire!!! Enfin, Christian, oui, vous le connaissez tous, un sympathique "chevelu" qui pilote une 104 ZS, arrive enfin à maitriser "la bête" qui daigne tourner correctement, mais pas pour longtemps. Nous sommes toujours sur le parking du restaurant. On s'en fout, il n'y a pas de neige, alors, là où ailleurs... Si Monsieur Jean-Baptiste Poquelin, que certains appellent Molière, avait été parmi nous, il aurait eu un nouveau sujet pour une super

pièce avec tous ces Diafoirus de la mécanique au chevet de la petite Renault. Roland est de plus en plus fébrile, "Que vont-ils faire de (ou à) ma voiture"? Telle Argan, elle est alitée mais elle se porte très bien. Enfin, la cause de ce silence inquiétant est identifiée. Il n'y a plus d'essence dans le réservoir. Aller, vous commencez à me connaitre, je ne peux pas résister à parodier une ancienne pub pour une barre chocolatée, - un petit bidon de SP95 (ou SP98) et ça repart! L'auto fonctionne mieux que quand elle est sortie de l'usine!

Nous voilà repartis à la recherche de "l'or blanc" tels les pionniers du "phare ouest" à la recherche de l'or jaune (comme nos phares). Mais, l'or blanc on ne le voit même pas sur les hauteurs les plus lointaines, alors, tu parles sur la route! Nous arrivons à l'hôtel et les clous de mes pneus sont épuisés d'avoir du griffer des routes toutes noires!

L'hôtel est en pleine rénovation, il est accueillant, nous verrons plus tard que le repas est aussi de qualité. Je ne sais pas quoi vous raconter en premier, le plus croustillant, ou le plus intéressant. Je vais commencer par le plus croustillant, vous savez, depuis longtemps, que "les chefs" se réservent les meilleures chambres, et ils ont raison, ce sont les chefs et c'est vous qui les avez élus, alors, Michel et Marie-Jo ont exigé "la suite royale", mais elle n'est pas terminée, (l'hôtel est en totale rénovation), et il n'y a pas encore de cloison entre la salle de bains, les toilettes et la chambre. Les rideaux occultant n'ont pas encore été posés sur la fenêtre et, toute la nuit, la lumière de l'enseigne lumineuse les a empêché de dormir. Bien fait pour eux! Bon, passons au plus intéressant, notre ami Roland, tout penaud d'avoir été en panne, pas d'allumage, ce n'est pas de sa faute vu les sommes dépensées pour les révisions, mais de carburant, (il faut dire, à sa décharge que la jauge au tableau de bord ne fonctionne pas malgré de nombreuses tentatives de réparation et que la tringle qui devrait donner le niveau du réservoir dans le conduit de remplissage est tellement longue que quand tu as fini de la sortir la trace du niveau de liquide s'est évaporée). Roland, donc, a eu la bonne idée, la courtoisie et l'amabilité de nous offrir le champagne, et j'insiste, le champagne, pas du vin pétillant, pour se faire pardonner de nous avoir retardés.

ROLAND, TU ES PARDONNE, ET TU PEUX TOMBER EN PANNE D'ESSENCE QUAND TU VEUX!!! Même quand nous serons plus nombreux! Et puis, cette petite dauphine est souvent la plus ancienne du plateau, avec, souvent la mécanique la plus modeste, alors nous te remercions de participer aussi régulièrement à nos sorties avec cette attachante auto.

Après une bonne nuit (pour la plupart d'entre nous, sauf ceux de la suite royale), et un bon petit déjeuner nous repartons, toujours dans l'espoir de trouver de la neige, et si je n'étais pas honnête, je vous collerais des images d'internet pour vous faire saliver et regretter de ne pas être venus. Mais même à presque 1300 mètres d'altitude, dans une région réputée pour ses hivers rigoureux, rien, juste des vestiges de cette céleste poudre blanche, pas de quoi émoustiller un spécialiste en nivologie!

Avant de s'élancer pour cette deuxième journée, la 912 de Patrick ne veut pas démarrer. Batterie à plat. Un coup de "booster" et ça démarre, ... sur trois cylindres, c'est vrai que ce moteur, emprunté à la coccinelle, n'en a que quatre. Patrick n'a pas cru bon de remonter la plaque de protection de l'allumeur, alors, problème

d'humidité! Nous partons. Appel sur la CB, la 205 GTI de Jean Marc est en panne sur le parking de l'hôtel. Elle avait pourtant bien démarré pour la mise en chauffe, mais là aussi la petite pluie nocturne a perturbé (la météo appelle cette pluie une perturbation) le circuit électrique.

La GTI est repartie. A la halte, ou la pause, au milieu de l'étape du matin, (toujours sans neige, neige que nous ne verrons jamais), ... c'est le 4x4 d'assistance qui donne des signes d'inquiétude, les vitesses ne passent plus. D'autant plus inquiétant que s'il devait remorquer l'un d'entre nous ce ne serait pas un problème, mais si l'un d'entre nous devait le remorquer, ... Ouf ff ... Une brève intervention mécanique et tout rentre dans l'ordre.

Le copieux repas de midi nous permet de commenter "les derniers potins", nous n'avons pas grand chose à dire sur cette "GLISSE" sans neige. Faute de souvenirs inoubliables pour cette édition, nous nous remémorons les années précédentes, celles où il y avait une belle couche blanche et glissante sur la route. Finalement, j'aurais du écrire mon compte rendu avant, comme mon manque de sommeil, mon inspiration et le romantisme me le suggéraient.

Une petite remarque avant de conclure, sur le programme de cette sortie, il était précisé : "équipements spéciaux, pneus neige/contact recommandés - clous ou chaines obligatoires". Si, dans le programme d'une prochaine sortie estivale au bord de la mer tu lis "n'oubliez pas le maillot de bain", moi je te conseille de prendre aussi ton anorak, ton bonnet, tes boots, tes gants et ton parapluie.

Je pense que tous ceux que j'ai pu écorcher, égratigner ou peut être heurter dans ces quelques lignes ne m'en voudront pas plus que d'habitude puisque vous avez tellement insisté pour que je reste à ce poste !

"La critique est aisée mais l'art est difficile". Merci Michel et Christian, nous savons que les prochaines sorties seront tout aussi plaisantes et réussies que cette première de l'année.

ALTITUDE 25 000 2016

Jeudi matin nous sommes partis pour un rallye de quatre jours, le 13ème ALTITUDE 25000. Allons nous vraiment accumuler un différentiel de dénivelé de 25000 mètres? L'avenir, mais surtout des appareils de mesure précis, le diront. Il a fallu se lever de très bonne heure pour être au rendez vous aux environs de Manosque à 7 h 50! Il fait relativement beau et la température est clémente. 16 voitures et 28 personnes s'élancent à l'assaut des plus beaux cols des Hautes Alpes et de la Savoie.

A Eygliers, le parking, devant le restaurant, nous est réservé. La MGB de Marc et Anne-Marie ratatouille, les experts en mécanique sont presque unanimes pour diagnostiquer une prise d'air à l'admission, mais l'auto arrive à tenir le rythme et suit courageusement le groupe. Henri et Jeanine, qui ont troqué leur cabriolet FIAT 124 contre un spider ALFA 2000, se sont fait tirer dessus. Pas par un lance roquette, mais tout de même, il y a un bel impact sur le pare brise. Le repas est excellent et nous reprenons notre route vers la haute montagne. Nous traversons Briançon, ville joliment fortifiée par Vauban et le col du Montgenèvre nous emmène tout naturellement vers notre première incursion  en Italie. Nous revenons en France par le col du Mont Cenis pour faire étape à Lanslebourg dans un hôtel confortable où nous est servi un repas de qualité.

Vendredi, nous attaquons le col d'Iseran où des flocons de neige nous accompagnent vers le sommet. C'est un des plus haut de Alpes, vers Val d'Isère.  En arrivant à cette belle station de sport d'hiver savoyarde, le convoi s'arrête. Marc est en panne. La MGB n'avance plus. La pompe à essence a rendu l'âme. Arrêt définitif pour la voiture qui sera déposée dans un garage. Marc et Anne-Marie deviendront les passagers de Gaston qui roule seul dans sa DS21. Lucien, le bon saint Bernard du club, propose à Marc de venir chercher la MG avec sa remorque, la semaine prochaine. Nous passons par le lac de Tignes et partons à l'assaut du col du Petit Saint Bernard pour rejoindre le val d'Aoste et franchir le col San Marco. Nous déjeunons en Italie, un repas simple mais succulent. Après le déjeuner nous rebroussons chemin, repassons le col du Petit Saint Bernard, traversons Bourg Saint Maurice et arrivons à La Léchère où un gentil petit hôtel nous attend.

Samedi sera la journée où nous franchirons le plus de cols. Nous commençons par le col de la Madeleine, puis le col du Glandon, le col de la Croix de Fer et faisons halte à Saint Sorlin d'Arves pour la pause déjeuner. Là encore le repas est à la hauteur de ce beau rallye. Je propose une devise pour notre club: "Bien rouler et bien manger". Nous sommes en avance sur l'horaire, nous repartons un peu plus tôt que prévu. Sage initiative ... Nous traversons Saint Jean de Maurienne, Saint Michel de Maurienne, nous franchissons le col du Télégraphe, (non, pas le col du Télégraphe Chappe situé entre Salon et La Fare les Oliviers), mais celui emprunté par le Tour de France cycliste, comme d'ailleurs la quasi totalité des cols que nous avons franchi pendant cette sortie. Nous traversons Valloire, puis nous nous jetons sur les pentes du col du Galibier. Il pleut, je ne vous l'ai peut être pas dit, mais ça fait deux jours qu'il pleut, tantôt fort, tantôt faiblement, parfois pas du tout. Au fil de l'ascension la pluie se transforme en neige. C'est magnifique. Les flocons deviennent plus gros, la neige commence à tenir sur la montagne, puis sur la route, la couche devient de plus en plus épaisse. C'est génial. Ce n'est plus ALTITUDE 25000, c'est la PREMIERE GLISSE! Sauf que nous n'avons pas d'équipements hiver pour habiller nos roues. Je sais déjà que nous ne passerons pas par la boucle de la route touristique au sommet du col, nous passerons par le tunnel, mais si le feu est rouge, le redémarrage sera difficile pour certains, et c'est le cas! Un peu de patinage, mais nous arrivons tout de même à retrouver un peu d'adhérence pour repartir. De l'autre côté du tunnel il neige plus abondamment et la couche est plus épaisse sur la route. Des vaches un peu perturbées par ces conditions météo viennent se réfugier sur la route pour compliquer un peu notre situation. Nous arrivons au col du Lautaret. la neige s'est transformée en pluie. Nous sommes tous passés sans problème. Villar d'Arène n'est plus très loin, nous arrivons à l'hôtel, il pleut toujours. Au Galibier il neige toujours. Si nous n'étions pas partis un peu plus tôt que prévu de notre pause déjeuner, aurions nous pu franchir "cet épisode neigeux" sans plus de difficulté"? Le col a été fermé, à quel moment?

Dimanche nous repassons le col du Lautaret, le Galibier est toujours fermé, mais il fait beau. Briançon, Embrun, Savines le Lac. Nous déjeunons. C'est la fin de ce rallye. Nous allons tous dans la même direction, alors nous roulons encore ensemble jusqu'à Manosque où nous nous dirons "au revoir".

Que de souvenirs nous allons garder de cette super ballade.

Quelques chiffres pour conclure. Mon enregistreur GPS me donne:

  • Distance parcourue de domicile à domicile = 1037.45 km.
  • Dénivelé franchi pendant le circuit, de domicile à domicile, (chez moi) = 16043.25 m.

En espérant que pour la prochaine première glisse, si nous n'avons pas plus de neige, que nous n'en aillons pas moins.

ASSEMBLEE GENERALE DECEMBRE 2016

COMPTE RENDU de L’ASSEMBLEE GENERALE 2016

BILAN d'ACTIVITES 2016

Et 26éme ANNEE d’Activité du CLUB

L’assemblée Générale de l’association et son Repas de fin d’année se sont déroulés le

Dimanche 04 Décembre 2016. (A la Salle Traiteur " MAS MEYNIER " à EYGALIERE 13)

Présent à l’AG & au Repas : 88 pers et 8 procurations reçues.

Nous enregistrons 3 nouvelles adhésions : Mr ARNOUX Guy & Marie-Ange – Mme RUMAUD Gisèle –

Mme VALENSI Josette.

L’Assemblée Générale peut statuer.

Le Président SOUHAITE LA BIENVENUE au nom du Bureau

A l'ensemble des participants à cette A.G. et au Repas de clôture de notre 26éme année d’activité.

Il rappelle, avec un profond regret qu’en 2016 nous avons eu malheureusement à déplorer le décès de

Régine GUYOMARD, L’épouse de notre ami Alain, toujours présente à nos coté lors des grandes sorties,

son sourire, sa gentillesse « son dévouement de médecin » nous manqueront .... beaucoup !!!

Merci A Lèonne PICOUT ( notre présidente d’Honneur) , à Edouard MARIN ( 96 ans qui nous a fait le

plaisir d’être avec nous aujourd’hui) Ainsi qu’à Robert & Claude VALLEE venus du Calvados pour participer

à cet assemblée.

Nous enregistrons le Départ de Mr ARNAUD Yves membre Fondateur en 1991, « Yves si une sortie te

fait envie et que tu décides d’y venir, tu seras toujours le bienvenu parmis nous, il y aura toujours un

participant qui sera heureux de te prendre comme co-pilote !!! »

REMERCIEMENTS DU PRESIDENT Aux Sponsors: Aux Municipalités de LANCON PROVENCE

( 5 Départs du Val de Sibourg + Salle des fêtes pour Rallye Labyrinthe + Salle pour A.G.Extraordinaire)

de PELISSANNE - Aux Sponsors ; le Conseil Général 13 et à notre conseillère Mme Christiane PUJOL

aux Éts GMS (Martine et Guy SANTELLI) à Pélissanne – La CAVE de CAMAÏSSETTE à Eguilles (Casse

Croute du 4°Labyrinthe) & bouteilles de vin pour la remise des prix.)

Merci à celles et ceux du club qui nous ont aidés lors des sorties et Expositions, entre autres Guy

CASTRO & Marc CHOQUET pour l’Organisation de l’expo/Défilé à Pelissanne.

Merci à toutes et tous au nom du Bureau, pour vos Participations à nos sorties 2016

et surtout pour votre soutient, votre implication sans Faille lors du vote de nos STATUTS à

l’A.G.Extraordinaire du 2 Octobre UN GRAND Merci !!!

Enfin il remercie, plus particulièrement toute l’équipe du BUREAU sans qui, rien n’aurait pu être fait

Et notre Webmaster Pour ses comptes rendus et Photos sur les sorties Club (ou plutôt ses reportages

documentés et satiriques à souhait… que l’ont attend impatiemment de lire au retour des sorties)

PRESENTATION BILAN d’ACTIVITES 2016

1°) BILAN Général 2016

En 2016- 65 Familles adhérentes =117 pers. adultes +/-220 Véhicules Auto/Moto .

14 Manifestations du 6° Décembre 2015 (A.G +Repas) au 23 Octobre 2016 (Sortie Fin de Saison).

1 Repas de Fin d'Année à l’A.G du Club. H/Rest « Le RELAIS de la VERDIERE » à VELAUX

9 rallyes (5 sur 1jrs-1 sur 2jrs- 1 sur 3jrs- 1 sur 4jrs- 1 sur 6jrs) Balades, Visites & Gastronomie.

3 Expositions (1 l’après-midi avec concours d’Elégance suivi de l’apéro et de la Paella à 20h à

Pelissanne, 1 participation Samedi/Dimanche ROAD AND ROCK auto Moto à Pélissanne,

1 statique la journée avec 2 Défilés en Ville à Salon pour les 40ans des CIQ)

(1 Expo St LEON annulée par la Maison de retraite) .

1 A.G.Extraordinaire du Club. Révision et actualisation des Statuts à Lancon Prce-Val de Sibourg

2°) BILAN détaillé

Ont participés à nos 14 manifestations et reunions en 2016

730 personnes(+7) avec 342 véhicules (- 22)

(En moyenne 24 voitures et 52 pers par Manifestation en 2016 )

RECORD 2016,Expo Elégance Pélissanne 43 véhicules et 71pers participantes à l’expo.

Soit : 3520 km de parcours pour nos 19 jours de rallye (et +/-4800km, de reconnaissances des

circuits, effectués sur 14 journées).

Nous avons rayonnés lors de nos Rallyes

sur 9 Départements 04-05-07-12-13-30-38-73-84 + Italie (Sardaigne- Piémont/Val d’Aoste).

Retombées Economiques Générées par les activités du Club

Carburant, huiles, Pneus, entretient, Contrôles Techniques….Nos voitures ont fait au total à peu-prés

77.600 kms lors de nos sorties ….

376 Petit déj Départ +1Casse-Croûte+ 4 Apéros offerts (Préparés et servis/Marie-Jo et Sylvette)

969 Repas (Restaurants/Traiteur) le midi.

431 Nuits ½ Pension. HOTEL 2** et 3 *** ( France/ Italie ).

104 Nuits Bateau (52 Cabines internes 2 lits ). (Traversées A/R Sardaigne Corsica ).

145 Plaques Rallyes distribuées (Participants, Restos, Hôtel, Mairies )

+/- 100 Coupes & Trophées, +/- 60 Bouteilles (Vin AOC)..Distribuées ou offerts= apéritif dinatoires

34 Road Book crées (25 pour le 3°Labyrinthe)=> 232 Road Book tirés & distribuésenvir.

+/- 10000 photocopies (double face) A4

13 déclarations Envoyés aux préfets/es des Départements Concernés par nos concentrations.

*****

LE PRESIDENT DONNE LA PAROLE

A Gérard UGOLINI le Webmaster, qui ous fait le bilan d’activité 2016, du Site Internet du Club.

(voir bilan joint)

Si un volontaire désire prendre en charge le poste de Webmaster il pourra postuler au moment de

l’appel à candidature ??

A la

Trésorière Sylvette SEGUIN pour le Bilan Financier 2016

Résumé

Recettes 2016:

- Adhésions 2 575,00€

- Sponsors (Trophées Coupes…) 440 € Estimé

- Engagements 95 670,56 €

- Intérêts Livret 2016 51,34 €

TOTAL 98 736,90 €

Dépenses 2016:

- Frais de Fonctionnement

(Petit Matériel et consommables Bureau, Toner Photocopieur, EDF bureau, Poste, tel/fax, ADSL,

Assurance. R.C. Club, Carburant déplacements divers, Événements exceptionnels club etc...)

Sous/Total Fonctionnement = 2848,93€

- Total Fonctionnement & Organisation = 95 950,09€

- Frais bancaires + Remboursements sorties = 1781,20€

- Investissement petit Matériel

( Clé USB, logiciels, Compteur GPS Garmin pour voiture ouvreuse,

mise à jour Cartes Europe GPS Navigon…) = 259,98€

TOTAL 97 991,27

RESULTAT 2016 Créditeur = + 745,63 € (= 0,007% des recettes)

Réserve disponible pour 2017 (Banque + Caisses Espèces) = 14 871,39€

Répartition :

1 800€ en (Amortissements matériel, Ordinateur, Photocopieur Konica Minolta –Imprimante -Tripy)

13 071,39€ pour (Avances versements acomptes, Restos, Hôtels, Visites, Bateau etc...)

Un dernier mot du Président avant de passer au Vote du QUITUS des COMPTES 2016

A la vu bilan 2016 le Bureau Directeur ne demandera pas de subventions en 2017.

Tout en essayant de rester dans des PRIX de sorties Raisonnables, (Malgré le fait de passer par un

voyagiste pour 2 de nos grandes sorties 2017, pour ne pas prendre le risque d’être hors la loi sur le Nbre

de Grandes sortie organisées ) nous faisons le maximum pour que nos sorties restent à la Portée du tous

nos Adhérents !! C’est ce qui fait la RICHESSE de notre Club.

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Tous les VOTES qui vont suivre se feront à la Main Levée

si la majorité des membres présents le décide maintenant ?

VOTE… Contre 0 - Pour à l’UNANIMITE

QUITUS des COMPTES

VOTE Accord à l’UNAMINITE

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VOTE du REGLEMENT INTERNE de l’association

Qui vient compléter et détailler nos nouveaux STATUTS

VOTE… Contre 0 - Pour à l’UNANIMITE

Le REGLEMENT INTERIEUR EST ADOPTE

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Et OUI, NOUS terminons la 26éme Années d’activités du Club !!!

Déjà 26ans de sorties avec nos anciennes, 26 ans de convivialité, d’amitié et parfois !!!

….. De petites galères….

SYLVETTE notre trésorière tient la bourse du club (depuis 2000 )

CHRISTIAN (bientôt 20 ans de vice président )

MARIE-JO (a commencé en 1995 ) le secrétariat du Club..

Le BUREAU se représente pour un dernier Mandat en 2017 à leur POSTE RESPECTIF

APPEL à candidature pour préparer à la transition 2018 ??

Mr DE CARNE Yann à fait acte de candidature auprès du bureau avant l’AG.

(Pour prendre en charge des relations inter clubs)

Mme RUMAUD Gisèle veut bien aider cette année la trésorière de temps en temps,

Mais ne peut pas faire Acte de candidature pour cette fois au bureau.

Mise au VOTE DU RENOUVELLEMENT du BUREAU DIRECTEUR

conformément aux Statuts

- Président LATIL Michel

- Vice- Président SEGUIN Christian

- Secrétaire LATIL M. Josée

- Trésorière SEGUIN Sylvette

- Relations Inter Clubs DE CARNE Yann

- Responsable et Modérateur site Internet UGOLINI Gérard

VOTE… Contre 0 - Pour à l’UNANIMITE

Le BUREAU DIRECTEUR est Elu pour l’année 2017

Présentation du PROGRAMME des MANIFESTATIONS 2017

ADOPTE à l’UNANIMITE

Petites infos,

Les INSCRIPTIONS pour le 13éme RALLYE 1ere GLISSE de Janvier

Commencent maintenant et se termineront

Le 05 Janvier si pas complet avant !!!

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PENSEZ à REMPLIR & à RENDRE ou à nous RENVOYER vos Fiches de Préinscriptions

GRANDES SORTIES 2017 (si ce n’est pas déjà fait )

( SEULS CEUX QUI SE SONT PRE-INSCRITS ou MIS en ATTENTE pour ces SORTIES sur plusieurs

Jours, recevront les Programmes et Bulletins d’Inscription le moment venu.)

Le président

 

 

 BILAN 2016 DU SITE INTERNET DU CLUB L.A.M.C.

Ce site fête son quatrième anniversaire. Entre janvier et mi novembre 2016 le site a été visité par 1341 personnes. en extrapolant, on peut penser que environ 1500 personnes auront visité le site en 2016. Si on compare ce nombre de visiteurs au nombre de 2015 (1647), la baisse de fréquentation est de presque 9%. Si l'on fait la comparaison entre 2015 (1647) et 2014 (1782), la baisse de fréquentation dépasse les 7%. Si on compare le nombre de connections entre 2014 et 2013, la baisse est encore plus sensible, (-24%), mais ce n'est pas significatif car 2013 était le départ du site et le pic de fréquentation se situe principalement au premier trimestre, encore un peu au deuxième et se stabilise au deuxième semestre. Cet afflux en début d'année s'explique par la nouveauté du produit et la curiosité des visiteurs.

Cette baisse continue de connections traduit le manque d'attractivité su site. Pourtant, il n'a pas cessé d'évoluer depuis sa création. Ces évolutions sont probablement trop techniques et pas assez spectaculaires pour le visiteur.

Il faut donc envisager de donner un nouveau look à ce site. De toute façon, même s'il était plus attractif, quatre ans c'est déjà très long pour ce type de produit et il faudrait lancer un relooking. Il faut changer la présentation, le style, le contenu, ... Pour un changement efficace, il serait opportun de remplacer le webmaster, surtout pour changer le contenu, car, si certains me disent qu'ils aiment ce que je fais, d'autres ont le tact et la délicatesse de ne pas dire qu'ils souhaiteraient autre chose.

EXPO A PELISSANNE 04_06_2016

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Guy et Jocelyne ont beaucoup donné ce samedi pour la réussite de cette journée à "l'Enclos Saint Martin" à Pelissanne. Une exposition de voitures anciennes et un concours d'élégance se sont déroulés dans cette maison de retraite pour créer une animation pour ces personnes âgées "du 4ème âge" et leurs familles, mais aussi pour la population locale qui était invitée à venir admirer ces voitures d'un autre âge présentées par leurs propriétaires, pour la plupart, "d'un certain âge".

 Notre Président et sa fidèle équipe ont bien sûr œuvré pour que cette journée soit réussie et reflète une bonne image de notre club dynamique.

Il fait chaud, le soleil écrase le parc de ses rayons. Heureusement ce jardin est bien arboré et l'ombre ne manque pas pour se protéger du rayonnement de cet astre vénéré par les Egyptiens de l'antiquité. Pendant ce temps, des régions plus septentrionales subissent des inondations centennales.

Notre club est bien représenté, mais il y a aussi nos amis du club d'Eyguières qui sont venus présenter leurs "caisses carrées" qui ont fait ressurgir beaucoup de souvenirs de la mémoire de nos anciens. Des motos aussi sont exposées. Des anciennes mais également des modernes, ce qui a permis de mesurer la formidable évolution technologique qui s'est produite en peu de temps. Pour les anciennes, il faut remercier Robert, qui n'a pas ménagé sa peine, et qui a fait plusieurs aller retour avec sa remorque afin de nous présenter ses admirables machines.

Nous avons suivi avec beaucoup d'attention et de plaisir le concours d'élégance, dont je ne vous donnerais pas le classement, car je pense qu'ils méritent tous d'être premiers. Tous les participants ont été récompensés suite à un classement établi par un jury qui a eu la lourde tâche d'établir une hiérarchie. Pour ma part, J'ai retenu principalement la prestation du petit Tiago qui nous a présenté sa Dauphine à pédales entièrement restaurée par son grand père qui nous présentait, lui, une splendide Simca Aronde P60, et par notre Ami Gaston et ses acolytes qui nous ont interprété la partie de cartes de Marcel Pagnol, installés, non pas au bar de la marine, mais dans la benne de la magnifique camionnette Renault  d'avant guerre, dont je ne me souviens plus du type ni de l'année tellement qu'elle est vielle! C'est dommage que la sonorisation les aient trahis pendant leur mise en scène.

Comme toujours, dans les histoires de Gaulois, il ne peut pas y avoir de fin sans un banquet. Personne n'étant allé chasser le sanglier, après l'apéro au jus de fruit et au rosé-pamplemousse, c'est une bonne paëlla, livrée par un traiteur Ibère, qui a mis la note finale à cette belle journée. Bien sûr que l'on a oublié d'acheter des rouleaux de nappe en papier pour rendre les tables plus festives, bien sûr qu'il a manqué des gobelets pour le repas, bien sûr que les assiettes en carton n'ont pas été très résistantes, mais qu'est ce qu'on s'est bien amusés.

La direction et le personnel, actifs et dynamiques de l'établissement doivent être tout particulièrement remerciés pour leur investissement et leur dévouement.

Une bien bonne journée que nous avons passée!

AG Extraordinaire 2.10.2016

Notre Assemblée Générale Extraordinaire, s’est déroulée comme prévu ce dimanche matin 2 octobre 2016, à la salle polyvalente du Val de Sibourg. 64 Familles adhérentes sur les 65 que compte le club pour la saison 2016 étaient présentes ou représentées.

L'ordre du jour était: ACTUALISATION DES STATUTS DU CLUB, qui dataient de 1990.

Deux observateurs extérieurs (vice-président & Secrétaire générale du CIQ du Val de Sibourg) ont bien voulu répondre à notre invitation et par leur présence faire acte de témoin libre de cette AG, (débat, déroulement du vote, dépouillement, proclamation des résultats ).

Mme MORTELLIER, 2° Adjointe en charge de la culture, nous a fait le plaisir d’être présente à la proclamation des résultats et pour l’apéritif dinatoire qui a suivi, elle a excusé Mr Lionel TARDIF 1°Adjoint (empêchement de dernière minute).

Les 64 votants présents ou représentés ont adopté les nouveaux statuts à l'unanimité.

 https://drive.google.com/drive/folders/0B7hlmb-UPwpjOGN3eWh1S2tYelU?usp=sharing

 

 

Notre Assemblée Générale Extraordinaire, s’est déroulée comme prévu ce dimanche matin 2 octobre 2016, à la salle polyvalente du Val de Sibourg. 64 Familles adhérentes sur les 65 que compte le club pour la saison 2016 étaient présentes ou représentées.

L'ordre du jour était: ACTUALISATION DES STATUTS DU CLUB, qui dataient de 1990.

Deux observateurs extérieurs (vice-président & Secrétaire générale du CIQ du Val de Sibourg) ont bien voulu répondre à notre invitation et par leur présence faire acte de témoin libre de cette AG, (débat, déroulement du vote, dépouillement, proclamation des résultats ).

Mme MORTELLIER, 2° Adjointe en charge de la culture, nous a fait le plaisir d’être présente à la proclamation des résultats et pour l’apéritif dinatoire qui a suivi, elle a excusé Mr Lionel TARDIF 1°Adjoint (empêchement de dernière minute).

Les 64 votants présents ou représentés ont adopté les nouveaux statuts à l'unanimité.

  https://drive.google.com/drive/folders/0B7hlmb-UPwpjOGN3eWh1S2tYelU?usp=sharing